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Dépêche TV – Frédéric Dock, patron du Medef, invité de “Retour sur l’actu”

  • Crédits photos : LDT

Le président de l’antenne polynésienne du Mouvement des entreprises (Medef-Polynésie), Frédéric Dock, était l’invité de la dernière émission “Retour sur l’actu” proposée par La Dépêche de Tahiti sur son site internet et sur son compte YouTube.

Patron de Cegelec, rattaché au groupe Vinci, “patron des patrons” via le Medef qui représente surtout les grandes entreprises, Frédéric Dock évoque les grands dossiers de l’économie polynésienne mais aussi sa fiscalité, puisque la question est d’actualité.

Il explique que le Medef n’a jamais été favorable à une prétendue “TVA” sociale non-déductible, et s’inquiète des réformes fiscales à l’étude pour venir combler le trou financier consécutif à l’annulation de la taxe, estimé à 8 milliards de francs en année pleine.

J’espère que ça n’est qu’une piste…” répond Frédéric Dock lorsqu’il est interrogé sur la volonté du nouveau président du Pays d’augmenter le taux de Contribution de solidarité territoriale (CST) sur les salaires supérieurs à 600 000 F.

Une décision jugée catastrophique si elle tenait lieu à elle seule de “réforme”, selon le Medef, et qui aurait pour principale conséquence de provoquer un recours anormalement élevé au statut de patenté. Frédéric Dock rappelle l’importance des taux de prélèvement en Polynésie française, et attend surtout du nouvel exécutif le programme de mise en musique de ses promesses de campagne.

Le Medef a son propre “Livre blanc”. Frédéric Dock “attend celui du gouvernement”.

S’il estime qu’il est trop tôt pour porter un premier jugement sur l’action gouvernementale, en revanche il condamne sans ambiguïté l’équipe sortante de la Chambre de commerce et demande que soit proclamée la victoire de la liste de Kelly Asin.

Frédéric Dock évoque également la santé économique des entreprises, la problématique du faible taux d’emploi, le relance du tourisme, la transition énergétique, la sécurité informatique dans le cadre des Jeux olympiques ou encore l’intégration verticale dont “il n’est pas sûr” que ce dossier relève de la compétence de l’Autorité polynésienne de la concurrence,…